vendredi 18 avril 2008

LA VEINE FRONTALIERE





Le sourire d’une lame courbe et belle
Changea instantanément un grand plaisir
En larmes droites

La libération d’un prisonnier
Coûta du sang
Qu’on versa dans un cylindre en diamant
Avec de l’or, en guise de sacrifice
Pour la fermeture d’une veine frontalière

La crainte d’une explosion
Faisait l’arme ardente du retour
Comme un bras fort pour réchauffer un cou fragile



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[Image : Le rêve de l’écrevisse par reading_is_dangerous]

1 commentaire:

  1. Beau texte, belle image, que demander de plus pour un moment de grâce.

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