vendredi 9 mai 2008

ANIMA



âme

L'âme, selon certains courants religieux et philosophiques, est le principe vital, immanent ou transcendant, de toute entité douée de vie, pour autant que ce principe puisse être distingué de la vie-même.

Le terme provient du mot latin
anima qui a donné « animé », « animation », « animal ».

On la définit souvent comme la capacité à ressentir, à s’émouvoir, elle est alors une caractéristique propre à l’Homme, aussi peut-elle se personnifier en mythologie par Psyché, (gr: Ψυχή qui * signifie
souffle). Elle est souvent confondue avec l'ensemble des fonctions psychiques constituant la psyché, instrument qu'elle "anime".

L'homme est porté à attribuer de préférence une âme à ce qui change et évolue avec une certaine autonomie, mais par extension, tout élément naturel, par exemple une montagne, peut être investi d'une sorte de conscience avec laquelle il est d'une façon ou d'une autre possible d'interagir. Ce comportement s'il est partagé par l'ensemble d'une culture s'appelle animisme. Dans ce paradigme, chaque entité est douée d'intentionnalité, ce qui donne lieu à l'émergence de rituels pour se concilier ses faveurs. -
Wikipedia, âme


théorie de l'âme

Pour Platon, l'âme est un être apparenté aux Idées ; elle a un mouvement propre ; elle est immortelle. Elle se divise en trois parties :
  1. le noûs (ou « logismos ») est l'élément rationnel;
  2. le thumos, appelé parfois élément irascible, pourrait être traduit par « cœur » ; il est cette partie de l'âme susceptible d'emportement, de colère, de courage;
  3. l'épithumia, ou élément concupiscible, est le siège du désir, des passions.
La vie bonne suppose que s'établisse, entre ces trois parties de l'âme, une hiérarchie : le noûs gouverne le thumos, qui gouverne l’épithumia. Chacune de ces parties possède ainsi une vertu qui lui est propre : la sagesse, le courage et la tempérance ; l'harmonie de ces trois parties est la vertu de justice. - Adapté de l'article de Wikipedia, au sujet de Platon


esprit

L'esprit est constitué par l'ensemble des facultés intellectuelles. Dans de nombreuses traditions religieuses, il s'agit d'un principe de la vie incorporelle de l'être humain. En philosophie, la notion d'esprit est au cœur des traditions dites spiritualistes. On oppose en ce sens corps et esprit (nommé plus volontiers conscience par la philosophie et âme par certaines religions. En psychologie contemporaine, le terme devient synonyme de l'ensemble des activités mentales humaines, conscientes et non-conscientes.

En métaphysique et dans les religions, le mot
esprit désigne normalement l'élément immatériel incarné en l'être humain.
- Wikipedia, esprit



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[Image : L'un des quatre chatons de Emailka, chatte siamoise, par reading_is_dangerous] (9 mai 2008) Il est âgé de 10 jours ; c'est un mâle. Une photographie de la chatte avec ses quatre petits est exposée ici.

3 commentaires:

  1. The Soul knows what to do, too. Hope THIS comment gets through, Yahoo Boohoo is messing with me again. Everything is one. We need categories in order to sound scientific & generate our own worlds. But it all is ONE. One Living Wanting Machine. Have Fun!

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  2. Je voudrais rajouter cet extrait sur La conscience. C'est un peu long mais si intéressant.

    La photo du petit chaton est belle et m'a mis de la lumière.
    :::::::::

    La conscience est la dernière et la plus tardive évolution de la vie organique, et par conséquent ce qu'il y a de moins accompli et de plus fragile en elle. C'est de la vie consciente que procèdent d'innombrables faux pas, actes manqués qui font qu'un animal, un être humain périssent avant qu'il n'eut été nécessaire. N'était le lien conservateur, infiniment plus fort, des instincts, n'était la vertu régulatrice qu'il exerce dans l'ensemble, l'humanité devrait périr du fait de ses jugements absurdes, de ses divagations à l'état de veille, de son manque de sérieux et de crédulité, bref de sa vie consciente même : ou plutôt dans ce lien l'humanité aurait disparu depuis longtemps !

    Avant qu'une fonction soit développée et mûre, elle constitue un danger pour l'organisme : tant mieux si pendant ce temps, elle est rudement tyrannisée !

    Ainsi se voit rudement tyrannisée la conscience et sans doute sa propre fierté n'est-elle pas ici la moins tyrannique !

    On croit que c'est là le noyau de l'homme : ce qu'il a de permanent, d'éternel, d'ultime, de plus originel !

    On tient la conscience pour une quantité stable donnée ! On nie sa croissance, ses intermittences ! On la conçoit comme l'"unité de l'organisme" ! -- Cette surestimation et cette méconnaissance ridicule de la conscience ont eu pour heureuse conséquence d'éviter son développement trop rapide.

    Parce que les hommes croyaient déjà la posséder, ils se sont donner d'autant moins de mal pour l'acquérir -- et aujourd'hui encore il n'en est guère autrement !

    S'assimiler le savoir, se le rendre instinctif, voilà qui constitue une tâche absolument nouvelle, à peine discernable, dont le regard humain devine tout juste la luer -- une tâche qui n'est discernée que de ceux qui ont compris que seules jusqu'à présent nos erreurs s'étaient assimilées à nous et que toute notre conscience ne se rapporte qu'à des erreurs !

    Le Gai Savoir, §11, F. Nietzsche.

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  3. Conscience does make us human, very true, & also the fact that we know we will die, that this moment will not repeat itself, & the things we do have consequences we can imagine before we do this thing or that. Yet, the element of surprise is always a factor in our lives & the way we live them.
    I meant to comment on the lovely photo, too. Good to see what you see. ;-)

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