nous élevons des cochons bleus dont la
Chair fond dans la bouche
C’est très agréable en soupe ou autrement
des caramels
Du sang
De l’or ! Beaucoup, beaucoup d’or !
nous élevons donc des cochons bleus dont la
Chair fond dans la
Bouche, c’est très agréable ; on dirait une soie de
Caramel
au sauna, un panier
Avec vos amis
pour discuter des grands problèmes de l’Afrique
« Sa géographie, personne ne l’a connaît. »
« Prenez un morceau de porc bleu, vous m’en direz des… »
« Ah ! ah ! »
il ne faut pas avoir peur de le dire, notre
Maîtrise dépasse
De
Beaucoup la
la, la, les prouesses de la nature elle-même
Tenez, l’autre jour, on disait que le dauphin chinois, c’est fini !
« Ils sont tous morts. »
« Vraiment ? »
« Oui, mais ça faisait vingt ans qu’on en parlait. »
l’humanité ne voit que des objets, là où n’existent que des rapports entre
Les objets
le porc bleu, ça
Ne veut rien dire aujourd’hui
mais demain
Tenez, moi, par exemple, je
Je
Je n’arrive déjà plus à écrire normalement
« c’est votre porc bleu. À force de… »
« Mais non, ça n’a rien à voir. »
« Pourtant, c’est bien ce que vous disiez. »
« Non, je ne disais rien. »
« Et votre récit? Ce Bertrang-Marting, cette Sanna ? »
j’y reviens. J’y reviens, mais
J’avais grand besoin de pouvoir transporter ici tous ces bouts de
Phrases inutiles qui m’encombraient l’
Esprit
l’esprit !
Ah !
Porc bleu de mes deux ! Oui !
« Le dauphin chinois est mort. »
« Bestiole inutile. »
« Ne pleurez pas. »
« On inventera autre chose qui sera plus costaud, mais bien fondant. »
Bien fondant !
::: ::: :::
[Image : Les tentacules tentent une nouvelle tentative par reading_is_dangerous]
Si je joue avec les mots,
RépondreSupprimervous semblez jouer à jouer avec les mots et vous y plaire.
Le porc bleu s'accorde avec les phrases inutiles et encombrantes et s'exclamer sans raison.
Vous avez raison, grâce aux mots gris, les couleurs vivent, j'avais presque oublié. Et tous les mots, même les incolores, les inodores et les insipides vont dans la bonne direction... l'extérieur!
Au plaisir
Il y a longtemps que je n'étais pas venu te lire
RépondreSupprimerc'est avec plaisir que je retrouve tes mots, tes jeux, cette poésie suréaliste...
Le dauphin chinois est mort...
RépondreSupprimerMais si! Je pleure!
Aucune bestiole n'est inutile... même les jeux de mots entortillonnés de RiD!
Magnifique!
(Évidemment, ce foutu sondage... J'ai encore perdu. Re-flûte.)