L'horizon debout
Le haut qui mène vers le bas
La route contre l'épaule
Le sol comme un mur
Un ongle, un pied, une vérité retournée
Une épine enfoncée dans la réalité
Un nombre imaginaire, une particule psychique
Un enfant d'âme né d'un regard prolongé
Dire clairement ce qu'est la Nuit
Bien décrire un défilé des mots du mal
Toucher à l'univers dans un grain de riz
Tomber en bas de soi, à côté de sa chaise
Un chaton endormi, dévoré par les puces
La voltige des moineaux dans la chaleur bleue
Le frottement des cigales dans l'été
Un bout de gras dans le bec d'un pigeon
Qui ? mais toi pour m'indiquer
La porte de la salle des Trésors Impossibles
La fenêtre avec vue sur un paysage bouché
Le sol comme un mur; un mur comme le ciel
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Image : Des années plus tard
La chaleur s'est avancée contre paroi
RépondreSupprimerLa sensation d'un fixe extrême
Qui se déterminerait même sans.
Le commentaire détermine le poème. Cette chaleur contre la paroi, merci !
RépondreSupprimerque de murs pressants gardant la trace du temps on a vu s’effriter.. celui ci est plus beau qu'avant.. plus vivant.. il craque pour mieux respirer.. lisse il était sans interêt & là on le caresse tendrement.. des yeux.. on le comprend.. on pourrait même lui pardonner..
RépondreSupprimerIl doit être comme un autre soi-même
RépondreSupprimerÀ l'insu, dans la nuit blanche
Aux portes du couvre-feu sans nom
Celle des aurores par degrés
L'horizon éternel des vœux non assouvis
Mélancolie soudaine et douce de l'autre
Celle où le cœur se vide par le fond
À ce vide même
Que la vie offre à qui veut bien être le seul
Le soleil n'a dans son rôle
Ce truc de sa lumière
Qui éclaire parfaitement le soleil n'est qu'un soleil.