Au milieu de la nuit. La porte des vers me dit de rester où je suis. Ce ne sont plus des vers qui passent par là, mais toute chose bonne à manger et qui trouve le chemin de la porte. Des moitiés de souris. Des morceaux abandonnés. Des bouts de centre.
La vie coule entre les rives de l’inexistence. Je l’ai déjà dit ailleurs que je ne suis qu’un canot. Un pont. Un homme traversant. Un pied ici, un pied là. J’avais aujourd’hui envie d’écrire un poème qui ne ferait guère de sens. Pour copier la vie, la nôtre.
Une rivière passe par la porte. Des vers me disent de bouger avec eux. Nous ne passons plus par là où des souris trottinent en portant les bouts abandonnés des poèmes d’un constructeur de pont. Voici un gué. Une nuit ici, une nuit là.
J’avais aujourd’hui envie d’hier. Un pied d’existence. Mon canot coule sous ton pont. Je suis l’homme traversant le centre. Je suis le morceau bon à manger et qui trouve le chemin de ta porte dans la nuit. Un ver ici, un ver là. Les rives écrivent un bout : « Reste où tu es. »
[Image : Rester au centre par reading_is_dangerous]
La vie coule entre les rives de l’inexistence. Je l’ai déjà dit ailleurs que je ne suis qu’un canot. Un pont. Un homme traversant. Un pied ici, un pied là. J’avais aujourd’hui envie d’écrire un poème qui ne ferait guère de sens. Pour copier la vie, la nôtre.
Une rivière passe par la porte. Des vers me disent de bouger avec eux. Nous ne passons plus par là où des souris trottinent en portant les bouts abandonnés des poèmes d’un constructeur de pont. Voici un gué. Une nuit ici, une nuit là.
J’avais aujourd’hui envie d’hier. Un pied d’existence. Mon canot coule sous ton pont. Je suis l’homme traversant le centre. Je suis le morceau bon à manger et qui trouve le chemin de ta porte dans la nuit. Un ver ici, un ver là. Les rives écrivent un bout : « Reste où tu es. »
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[Image : Rester au centre par reading_is_dangerous]
... portant les bouts abandonnés des poèmes d’un constructeur de pont.
RépondreSupprimerInutile inexistence de la poésie d'un constructeur de ponts de rêves. Et pourtant ce pont existe au milieu de la rivière et ne peut vivre que de sa poésie.
Tant mieux.
Belle rivière, Reading
bonjour !
RépondreSupprimermerci de votre commentaire sur mon blog "Zen" !
oui oui je vous avais reconnu(e?) pour vous avoir croisé(e?) chez Ariaga :-)
vous avez une scène ????? vraiment ?????
bon week end à vous ! ;-)
Qui se rassemble,
RépondreSupprimer.......s'assemble.
Oh un vers?!...
Message de r_i_d aux lecteurs : Ne cliquez pas sur les liens proposés par les commentateurs inconnus qui passent parfois ici.
RépondreSupprimerReading is dangerous, indeed
RépondreSupprimerThere no bell ringing loud
Look out Look out
when you begin to devour
the painting he creates
The poems he sings
Your eyes are washed away
Even if you catch and bring them back
In your fumbling sockets
They won’t show you
The same world you’re used to.
So for the love of you,
I give my empty mouth
The tongue of a jaleous bell
you've better listen to
my ding a dong
yes, a dreadful ding
and a spooky dong
because
this reading is dangerous,
indeed
respects
Mijo
le ver est avec d'autres vers pourtant dans le miroir il ne voit qu'un seul ver ou peut etre rien et l'existence qui coule entre les deux inexistences se dissipe juste avant de franchir la porte , ou peut etre que dans les inexistences le ver était un bout de souris ou le dos du centre ou peut etre qu'il le sera , mais le pont lui pèse , est-il le fardeau de lui meme? ou cherche-t-il à porter le fardeau d'un ver ou d'un bout de souris,qiui dans l'une des existencesinexistentes n'est qu'un bout d'une queue de souris ou de ver...
RépondreSupprimerEt si les vers rongeaient la porte qui tomberait en faisant un bruit d'enfer que l'on entendrait jusqu'au bout de la terre ?
RépondreSupprimerCe commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerhttp://fr.youtube.com/watch?v=IBJTNx5qrVU#
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