vendredi 20 juin 2008

CUISSON DE FLEUR





la marguerite des lunes
donne à manger aux vers de plat
de poussière de bois de la route des vols
des sièges en hauteur au sommet des camions
des périls du dos sur le ventre des mois

je voyage sans voir
je frappe sans entendre
je mords sans y croire
je prends sans trouver

oublitude d’écritade
je ne sais plus comment je faisais
pour placer les mots, l’un après l’autre
comme on marche

à la recherche
de la marguerite
des
lunes de bois, de poussière, de cris, de cuisson



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[Image : La plume de dos par reading_is_dangerous]

3 commentaires:

  1. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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  2. "la souffrance de l’homme seul face à l’adversité."

    Le maître et Marguerite.

    ::::

    Hallucination du grotesque,
    Totaliser les rayons,
    Pratique de l'interprétation,
    L'essence de l'origine

    ::::

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  3. Ouf! contente d'avoir des nouvelles. Il arrive que quand on quitte le monde de l'imaginaire, face au réel, les mots deviennent impuissants. Fortes pensées.

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