eh ! le soleil des jours
quand tu te lèves
toi, l’astre, toi-la-personne
toi, dit « je »
quand tu lèves de la boue
quand sur tes pieds, tu brilles
quand tu quittes le sommeil pour redevenir
humain, humaine (une main)
l’expérience humaine ou personnelle
aujourd’hui, dans cette ville
où j’ai passé sans m’arrêter
pour te dire… mais te dire quoi ?
eh ! le soleil des journées chaudes
dans la ville, au pied du volcan
toi, l’astre, une femme qui me regardait
toi, quelle est ta langue ?
quand tu nettoies la boue des jours
quand de tes pieds, tu brilles
quand tu repousses le sommeil, la sieste
pour t’occuper des hommes
il y a un côté pathétique
sur le polyèdre de l’expérience humaine
aujourd’hui, dans ce poème
qui voulait te dire… mais quoi ?
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[Image : Le lait des mots par reading_is_dangerous] (Goma, la photo ; Paris, le texte)
Nettoyer la boue des jours, c'est le tonneau des Danaïdes. tu en dis beaucoup dans tes textes et je bois l'eau même Je t'embrasse.
RépondreSupprimerNous dire les sens de la vie...
RépondreSupprimerNous dire ce voyage à Goma...
Nous dire les mots de Paris...
C'est beaucoup.
Très apprécié.
Dans la fraicheur d'un matin d'orage mes pensées vont vers toi et ton parcours qui est oeuvre.
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