le cou tordu d’amour d’une chaise des plaines
découverte lors que nous chassions
des céramiques sauvages
Bourbon et moi
nos corps enlacés comme l’œuf et la vérité
« ils n’aimeront pas, » disait la fille
« quoi ? » demandais-je
« que tu ne dises pas… » disait Bourbon
nous répétions souvent ces dialogues
écrits sur la plage
pour des étoiles de mer que nous dressions
pour le cinéma
qui ne savait guère
ce qu'il voulait jouer, à cette époque
après toutes nos misères
le monde
disait : « … »
J’ai oublié ce que le monde disait
ou
franchement je n'en ai jamais rien su.
mais elle disait, Bourbon disait :
« les récits, les romans font des mares
ou des lacs où se reflètent parfois
des paysages extraordinaires,
cependant que la poésie est ce verre d'eau
où se reflète seulement la soif. »
laquelle soif...?
or la chaise des plaines
gisait
le cou tordu d’amour…
et Bourbon, ses mèches blondes
avaient pondu une vérité comme un piège—
le piège d’une vie au bout du bec—
cependant que nous attendions
la venue des céramiques sauvages…
elles avaient soif, nul doute
ou faim de champignons d’œuf authentique
::: ::: :::
[Image: La vérité par reading_is_dangerous]
Articles
J'aime bien les paroles de Bourbon sur les romans et la poésie. Un billet à la fois brillant et étrange !
RépondreSupprimerQuelle superbe illustration et aussi la musique. je ne parle pas du texte, c'est une évidence.
RépondreSupprimerChez les Dogon, les champignons sont symboliquement associés à la paroi de l'abdomen et aux instruments de musique. On frotte la membrane des tambours avec une poudre de champignons carbonisés pour leur faire donner de la voix - Dictionnaire des symboles-
RépondreSupprimerDes oeufs sur le feu,
Des yeux "Mangez-moi, mangez-moi",
Un après-midi d'automne.
http://www.youtube.com/watch?v=Tre19TNUwIo
Je suis épaté par la musique
RépondreSupprimerça me fait penser à du Vangelis dans des moments de bonnes improvisations.
J'ai rien compris
RépondreSupprimermais c'est bien écrit.
Je pense que je vais
relire le texte avec
la tête en bas...
;-)
j'ai omnubillé ce que le monde dirait ou... franchement, je n'ai j'aimais su jamais.
RépondreSupprimerà bien, tôt. en Afrique ou à la ligne du iceberg frôlant le volcan, j'sais pas mais à bien, vraiment bien, tôt, pour des temps en tant.
RépondreSupprimeroui, elle passe la vie, et le tic tac, tac du gong.
Un petit bonjour pour te dire que l'on pense à toi. Bises.
RépondreSupprimerun artiste vous manque et
RépondreSupprimerl' univers perd ses couleurs
la durée s'est assoupie
et le temps, maraudeur, s'approche
voici son dard
et là nos coeurs
nous laisseras tu saigner
sous ses piqûres d'absence
toi, qui possède trois flèches
la note, le mot et le trait ?
Mijo, inconsolable
ici, sur la dite dimension dont nous sommes contraint,
RépondreSupprimerdes gens s'inquiétent d'un "où est" ce mystérieux auteur à la verbe si rayonnante de monde parallèle, en esquisse lointaine, de par les nombreux pays de ce monde_
Où est' _ et l'on répond: quelque part ailleurs en train d'écrire dans le cristal des âmes.
Très bien, à quand le retour, ont-ils dit en souriant vers l'horizon_
alllô ... on dirait le jour de la marmotte depuis ce septembre. c'est drôle à chaque fois que j'arrive , c'est le même paysage, de pareilles odeurs..
RépondreSupprimerje file voir un dr.
à la prochaine saison...