Il arrive toujours ce moment quand le silence lâche prise, quand l’épuisement lui ouvre la main, lui crève les doigts, et c’est alors la chute. Le mutisme emporte avec lui son mystère, ses murs, son obstination, son front pauvre, et toute cette chair de silence va s’écraser plus bas. La catastrophe jette des mots dans toutes les directions, au point qu’on retrouve parfois des mots collés au plafond.
C’est une lame noire, une nuit pendant laquelle j’ai pris ton visage pour le donner à une autre. J’ai bien fait. Ton visage est maintenant heureux, souriant, détendu.
C’est une lame noire, une nuit pendant laquelle j’ai pris ton visage pour le donner à une autre. J’ai bien fait. Ton visage est maintenant heureux, souriant, détendu.
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[Image: L’écorcheur à silence par reading_is_dangerous]
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//j’ai pris ton visage pour le donner à une autre..//
RépondreSupprimer& les mains alors..? les monts & ls vallées.. les creux & les plis..? que serait le visage sans les mains..? des bribes de mots en confettis juste sous les ongles.. c'est qu'elle s'est débattue.. en silence.. jusqu'à..
//ce moment.. quand le silence lâche prise, quand l’épuisement lui ouvre la main, lui crève les doigts, et c’est alors la chute..//
elle ne fait plus "floc..floc.." la petite luciole qui voit rouge.. elle chute en silence.. emputée des mains.. & le visage détendu.. heureuse.. enfin.. :)
Je suis toujours aussi touchée par le texte et encore plus par le dessin. Si tu n'existais pas il faudrait t'inventer...
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RépondreSupprimerQui ne dit mot
RépondreSupprimeren compte cent.
Le visage souriant; ce n'est qu'un leurre!
RépondreSupprimeret les mains amputés comme les lésions de la décussation affective;
souriez; les filets qui vous entourent vous sont invisibles et les chaines de la défaillance asséchent intuitivement vos rives...
Délocalisez vous; la tempéte cosmique tire les alarmes...
Souriez!