La nuit s’est emparée des rangs abandonnés au crépuscule par les paysans impassibles, mais tu vois dans mes yeux ce que je vois : L’offrande de ta poitrine immobile sous mes griffes. Le jour venu, tu croies trouver l’éveil en entendant le chant d’un jeune Orphée. Sous le silence de l’azur, il trace son sillon parfait dans le champ plat de mon indifférence.
Tes cheveux roulent sur la tempête de tes reins d’argile lourde. Vers un ciel rose s’élève une châtaigne miraculeuse qui a poussé au bout d’une vigne, cependant que sous mon soleil blanc, nos rêves de vieillesse arrondissent le soir et décrochent la lune.
Le soleil a réchauffé les murs du premier jardin où notre vie exposée était l’envie du monde. Vingt-cinq heures par jour. Cinq semaines par mois. Trois cent soixante-six jours par année.
Sur le mont de Phébus j’ai trouvé une fleur à larmes. Son nectar rend la vue souriante. Son effet ramène le sentiment d’absence ressenti à la disparition de tu et de te à cette simple expression : Toi Au Carré.
Tout l’univers est ici. À l’intérieur d’un œuf, nous ignorons le froid. Il est pourtant notre seule destinée. Les paysans le savent.
Tes cheveux roulent sur la tempête de tes reins d’argile lourde. Vers un ciel rose s’élève une châtaigne miraculeuse qui a poussé au bout d’une vigne, cependant que sous mon soleil blanc, nos rêves de vieillesse arrondissent le soir et décrochent la lune.
Le soleil a réchauffé les murs du premier jardin où notre vie exposée était l’envie du monde. Vingt-cinq heures par jour. Cinq semaines par mois. Trois cent soixante-six jours par année.
Sur le mont de Phébus j’ai trouvé une fleur à larmes. Son nectar rend la vue souriante. Son effet ramène le sentiment d’absence ressenti à la disparition de tu et de te à cette simple expression : Toi Au Carré.
Tout l’univers est ici. À l’intérieur d’un œuf, nous ignorons le froid. Il est pourtant notre seule destinée. Les paysans le savent.
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[Image: La poésie d’un grand oiseau de fer par reading_is_dangerous]
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RépondreSupprimerJe ne vois pas de mail. J'aimerais te contacter hors blog. Si cela n'est pas indiscret pourrais tu me faire un mail (l'adresse est en haut à gauche) pour me donner le tien. Amitiés.
RépondreSupprimer//Je ne vois pas de mail.//
RépondreSupprimerIl faut descendre jusqu'en bas de la page. :-)
Je suis... je ne saurai le dire, les mots me manquent. C'est superbe !
RépondreSupprimerPrendre racine et se
RépondreSupprimercarrer confortablement.
//Tu et de Te //ou, vous et de Thé.
RépondreSupprimerUne racine au carré.
Du nOeuf, neuf, nouveau, nouvelle équation introduite dans le temps.
Le printemps arrive et les nuits seront plus claires, bien sûr.
Sous les Vents Parfaits de la poésie. Oui.
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RépondreSupprimer"D'où viens-tu? demanda Mara.
RépondreSupprimer− De Bohême, le pays merveilleux où l'on doit passer mais non séjourner, sous peine d'y demeurer envoûté, ensorcelé, incanté."
Apollinaire, L'Hérésiarque et Cie.
Mes mots me paraissent maintenant ceux d'un autre.
RépondreSupprimerAh tenez ces petits mots que j'ai vu inscrits sur un mur hier :
RépondreSupprimer"Demain le feu
Dans ma rivière je nageais dans l'univers plusieurs fois,
Dans la cendre du feu, je marchais sur la Lune
Plusieurs fois"
J'ai pensé à vous et vos écrits.