samedi 24 janvier 2009

COMMENT GIFLER LA TABLE



Un papillon de verre
Brisé contre le jour honni
Ses ailes tendres déposées
Au pied du rêve de la nuit

Dans la cabane du pêcheur
La chaleur domestique au cou
Un loup-garou sur son lit déchiré
Ses pattes enlevées aux jambes

Ô! Misère des vertèbres repoussées
Par la prière d’une salamandre insérée
Dans la boule d’un soleil méchant
Un piège diabolique, à cerf-volant

Comment gifler la table
De tes mensonges, de tes viols
Et écraser du plat de la main
Le vairon de ta conspiration?



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[Image: Dragon plat par reading_is_dangerous]

3 commentaires:

  1. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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  2. Essais amicaux et jusqu'ici infructueux malgré les conseils d'un "spécialiste" pour poster un commentaire.Ariaga

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  3. (Trou noir)
    Sous les dernières lueurs d'une bougie
    Je me suis approchée, là, sur le lit
    J'ai pris tes cheveux, puis je les ai tirés
    J'ai serré ces mains glacées dans mes nôtres
    Je t'ai fait pleurer, j'ai mordu ta peau
    Et j'ai gagné, tout à coup, tes faveurs
    Soudain, la mâchoire légèrement relâchée
    Puis, j'ai pris ton visage entre mes bras
    Et quand le froid s'est glissé dans tes veines
    J'ai senti l'acier de la lame glisser dans ton cou
    Et même si tu m'as retenue, je savais
    Qu'en un instant, tu t'en irais
    Toutes mes délicates larmes sont tombées
    Je sens ta peau dure et glacée
    Cette étrange faim en moi
    Comme un loup qui attend le sommeil
    Et mes larmes se répandent
    Sur les draps glacés
    En me brisant
    Je te veux et je sais que je te veux
    Ton corps, ta peau, ton sang, tes cheveux
    Je te veux partout et toujours
    Je te veux à moi, tout seul
    Je suis comme un tigre
    En attendant de te dominer
    Trop fort pour se retenir
    Trop petit, pour cesser de me vouloir
    Viens dans mes bras, pour le plaisir des mots
    Viens t'écraser dans mes bras
    Je t'attrape, je te prends
    Je prends aussi ton corps, ton coeur, tes lèvres
    Ta peau, tes cheveux, ton sang
    Je te veux, oui, mais tu n'y es pour rien
    C'est moi, c'est toujours moi
    Je ne peux jamais me contrôler
    Ce désir, je ne sais plus l'éteindre
    Si fort, si envahissant, si puissant
    Tu ne peux pas savoir combien je t'aime
    Trop, c'est trop, je ne peux plus me retenir
    Tu es tout, tout ce que je veux
    Tout, à moi.

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