Un papillon de verre
Brisé contre le jour honni
Ses ailes tendres déposées
Au pied du rêve de la nuit
Dans la cabane du pêcheur
La chaleur domestique au cou
Un loup-garou sur son lit déchiré
Ses pattes enlevées aux jambes
Ô! Misère des vertèbres repoussées
Par la prière d’une salamandre insérée
Dans la boule d’un soleil méchant
Un piège diabolique, à cerf-volant
Comment gifler la table
De tes mensonges, de tes viols
Et écraser du plat de la main
Le vairon de ta conspiration?
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[Image: Dragon plat par reading_is_dangerous]
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RépondreSupprimerEssais amicaux et jusqu'ici infructueux malgré les conseils d'un "spécialiste" pour poster un commentaire.Ariaga
RépondreSupprimer(Trou noir)
RépondreSupprimerSous les dernières lueurs d'une bougie
Je me suis approchée, là, sur le lit
J'ai pris tes cheveux, puis je les ai tirés
J'ai serré ces mains glacées dans mes nôtres
Je t'ai fait pleurer, j'ai mordu ta peau
Et j'ai gagné, tout à coup, tes faveurs
Soudain, la mâchoire légèrement relâchée
Puis, j'ai pris ton visage entre mes bras
Et quand le froid s'est glissé dans tes veines
J'ai senti l'acier de la lame glisser dans ton cou
Et même si tu m'as retenue, je savais
Qu'en un instant, tu t'en irais
Toutes mes délicates larmes sont tombées
Je sens ta peau dure et glacée
Cette étrange faim en moi
Comme un loup qui attend le sommeil
Et mes larmes se répandent
Sur les draps glacés
En me brisant
Je te veux et je sais que je te veux
Ton corps, ta peau, ton sang, tes cheveux
Je te veux partout et toujours
Je te veux à moi, tout seul
Je suis comme un tigre
En attendant de te dominer
Trop fort pour se retenir
Trop petit, pour cesser de me vouloir
Viens dans mes bras, pour le plaisir des mots
Viens t'écraser dans mes bras
Je t'attrape, je te prends
Je prends aussi ton corps, ton coeur, tes lèvres
Ta peau, tes cheveux, ton sang
Je te veux, oui, mais tu n'y es pour rien
C'est moi, c'est toujours moi
Je ne peux jamais me contrôler
Ce désir, je ne sais plus l'éteindre
Si fort, si envahissant, si puissant
Tu ne peux pas savoir combien je t'aime
Trop, c'est trop, je ne peux plus me retenir
Tu es tout, tout ce que je veux
Tout, à moi.