ce soir me revint en mémoire une métaphore :
La réalité comme un simple rideau
tiré entre l'esprit et ce monde plus vaste
qui s'étend au-delà des belles étoffes de la banalité
j'examinais alors cette photographie récente
montrant la fenêtre de la modeste demeure
d'une vieillarde
qui me tournait le dos
il y avait chez elle un rideau
et, dans le carreau de verre de la fenêtre
les reflets d'un figuier et d'un mur de briques
qui formaient son jardin
le plan de ce récit me revint aussi :
Un vieillard engage un détective privé
pour retrouver sa jeune parente
qu'un pli dans le rideau du Réel a fait disparaître
le privé cherchant comment déplier l’étoffe
va découvrir ce monde plus vaste
où les figuiers complotent avec les murs de briques
que la banalité pousse au crime
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Photo : Côté cour
Cette histoire d'univers dans les plis de rideau, une fantastique couverture vers l'ouverture.
RépondreSupprimerLa banalité n'est pas sans risque.
RépondreSupprimerCe n'est pas donné à tout le monde d'être banal.
Et la réalité s'invite chez la vieille harde
RépondreSupprimerqui voit le Réel s'échapper
et voilà comment, par le récit
le rideau du Réel se déplace
le pli du Réel se charge en étoffe
lorsque l'esprit se dévoile
la métaphore vient rejoindre le réel
la réalité s'invite dans l'esprit
et l'esprit dans la réalité
une danse des rideaux
que les belles étoffes rendent invisibles
que les rêves rendent inaperçus
et la réalité s'invite dans la bibliothèque
et les journaux se jettent dans l'esprit
et les livres dans le monde.