Zuzuli le dieu au ventre long
sur les trottoirs me disait
va, suivant la brise
qui souffle sur la ville,
Paris
Zuzuli le dieu au yeux à l'envers
sur les trottoirs me soufflait
va, renverse les vases, les statues, les tours
qui surplombent la ville,
Marie
Zuzuli le dieu au chantre de plomb
me risait flufluli
les gazelles depuis longtemps se sont enfuies
au-delà des steppes et des motocyclettes
Enfuies
Je suis seul avec toi Zuzuli
tu dois me dire ce que tu veux, voulais, voudrais
que je fasse de ce poignard sacré que je caresse du regard
un doigt, deux, trois, quatre, cinq, six --
j'ai trop de doigts
Eh bé!! Zuzuli... Flufluli...
RépondreSupprimerComptes pas tes doigts, ils sont là pour vivre aussi.
J'aimes bien ce texte. Paris, t'as raison il faut tout renverser!
les doigts peuvent servir a ecrire
RépondreSupprimeralors de plusieurs facons poemes, messages, soucis, nouvelles ,ect tu sais tres bien le faire,alors vas y laisse les courrir pour nous tous moi aussi M.L.P"C"
Peut-être que la gazelle n'est qu'un éléphant obèse...
RépondreSupprimerQue certains rêves,nous défont ,nous aveuglent...
Nous empêchent de voir au-delà du mirage...
Que nos doigs servent à se frotter les yeux pour mieux voir et réaliser...
Que la gazelle n'est autre que le reflet rêvé d'un éléphant maladivement indigne...
Il y a de la maladie en l'air ?
RépondreSupprimerIl n'y a pas si longtemps un éléphant avec sa trompe, offrait une rose .
Mince alors ! je me plains de n'avoir que deux mains, donc dix doigts....et toi tu trouves que tu en as de trop !!
RépondreSupprimerJe prendrais bien un doigt d'alcool de figues en t'attendant dans le désert instrumental?
RépondreSupprimerFORET DU VENT
RépondreSupprimerLes doigts du vent
Sont d'innombrables vertiges
Tangage des bordées
Dans le flot du délire
Ils peuplent de leurs charmes
Des alizés sereins
D'étranges ouragans d'opaline
Qui sèment dans les coeurs
Des soupçons d'épouvante
Et de mignonnes aventures