Le poids de la nuit
ou l'écrasement des écrasements :
sous la montagne des compliments de rigueur
ma plume poussait du sable.
La neutralité des surfaces
ou le désert étroit de l'instant :
au creux d'un pavillon de sel
mon couteau traçait le dos de la mer.
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[Image : Le dos de la mer par reading_is_dangerous]
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RépondreSupprimerLe temps m'écrase
RépondreSupprimerComme une crèpe
Le temps sait tout
Comme les vibrations
Le temps m'apprend
Comment avancer
Sur le Chemin.
Je ne sais pas si ta plume pousse vraiment du sable mais ta magnifique image me fait rêver à un temps hors du temps dont j'ai le pressentiment qu'il existe quelque part.
RépondreSupprimerMister R_I_D ,
RépondreSupprimerIl ne manque pas une virgule quelque part?
Sinon ... ce texte peut
se lire de bas en haut aussi.
@ Mister Melo:
RépondreSupprimer"I was working on the proof of one of my poems all the morning and took out a comma. In the afternoon I put it back again." -- Oscar Wilde.
Le sable... la terre de la mer. Pousse-le encore : j'aime les plages.
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