quelques semaines ont passé pendant lesquelles
je n’arrivais plus à écrire un mot en français
ce que j’ai écrit en août, au lac, n’est pas bon, mais
j’en ai tiré ces bribes :
ne pas se laisser faire par la vie,
mais faire sa vie
ne pas savoir si son propre cerceau
fonctionne correctement ou non
ne pas écrire pendant des années
sans devenir un peu écrivain
ne pas collectionner des cailloux
que personne ne veut
ne pas abandonner sa prière
dans l’œil de la tornade
cette dernière ligne me fait songer aux moines assassinés en Birmanie.mais faire sa vie
ne pas savoir si son propre cerceau
fonctionne correctement ou non
ne pas écrire pendant des années
sans devenir un peu écrivain
ne pas collectionner des cailloux
que personne ne veut
ne pas abandonner sa prière
dans l’œil de la tornade
Paix à leurs âmes ! mais je continue :
pas l’homme invisible
mais la situation inverse :
c’est la Création entière sauf lui
que le héros a rendu invisible ;
tout ce qui a un œil (sauf la tornade) ne regarde désormais plus que lui ;
il se heurte à toute chose ;
après sa mort, après sa décomposition,
il ne reste plus rien à voir ;
l’univers s’en va,
pas vraiment aveugle,
mais c’est comme si.
mais la situation inverse :
c’est la Création entière sauf lui
que le héros a rendu invisible ;
tout ce qui a un œil (sauf la tornade) ne regarde désormais plus que lui ;
il se heurte à toute chose ;
après sa mort, après sa décomposition,
il ne reste plus rien à voir ;
l’univers s’en va,
pas vraiment aveugle,
mais c’est comme si.
..<><>..
nager beaucoup, longtemps, loin du bord et loin du monde
nager dans du marbre
nager dans les arbres
nager comme une tresse
nager comme la voix
nager comme une croix
nager comme une fesse
nager beaucoup, longtemps, loin du bord et loin du monde
nager dans du marbre
nager dans les arbres
nager comme une tresse
nager comme la voix
nager comme une croix
nager comme une fesse
..<><>..
je suis du savon sur ton corps
tu es la matrice du monde
il est le temps qu’on ne peut arrêter parce qu’il n’avance pas
nous sommes la volonté seule, qui ne suffit pas
vous êtes la porte du pays des rêves
elles sont des étoiles dans le regard d’un crapaud
..<><>..
une fleur verte
dans une prairie noire
arrachée par une chèvre bleue
sous un ciel jaune
..<><>..
Il suffit d’avoir vécu un seul instant
pour connaître l’éternité.
..<><>..
ce qui ne bouge plus
ce qui fut écrasé
ce qu’on a réduit en poussière telle que le vent lui-même
ne peut pas l’emporter
Etc.
je suis du savon sur ton corps
tu es la matrice du monde
il est le temps qu’on ne peut arrêter parce qu’il n’avance pas
nous sommes la volonté seule, qui ne suffit pas
vous êtes la porte du pays des rêves
elles sont des étoiles dans le regard d’un crapaud
..<><>..
une fleur verte
dans une prairie noire
arrachée par une chèvre bleue
sous un ciel jaune
..<><>..
Il suffit d’avoir vécu un seul instant
pour connaître l’éternité.
..<><>..
ce qui ne bouge plus
ce qui fut écrasé
ce qu’on a réduit en poussière telle que le vent lui-même
ne peut pas l’emporter
Etc.
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[Image : L’esprit du lac par reading_is_dangerous]
Enfin!
RépondreSupprimerQuel plaisir de vous retrouver. Même en nageant sur une fesse...
Nager, rêver, conter!
Enfin!
RépondreSupprimerQuel plaisir de vous retrouver. Même en nageant sur une fesse...
Nager, rêver, conter!
You look cute
RépondreSupprimerblue, swimming in emerald waters
(is that you? is that you
in the picture?)
===
//You are the country's door
dreams They are stars in the eyes of a toad //
How poetic!
That's you.
//Simply having lived for a moment
For eternity. //
Eternity is now.
Eternity is the moment.
There is nothing else.
//What has been reduced to
dust as the wind itself
Can not win//
What has been reduced to dust
as the wind itself stays
forever
there is no death
only transformation
there is no defeat
only moving on to another level