sous un jour blanc de lumière
sur la rive d'une rivière aux eaux claires
un étranger à demi-chauve, aux cheveux longs
retirait ses vêtements fatigués
ses jambes musculeuses et ses longs bras
faisaient contraste avec les membres courts et gras
du peuple des hommes- et femmes-enfants
qui s’égayait sans crainte à ses côtés
la rivière baignait une cité neuve et artificielle
construite par des géants mécaniques
et policée par des automates hypocrites
au service des maîtres invisibles du pays
l’arrivée de l’étranger sur la rive gaie
attira un policier dont la raideur autoritaire, robotique
provoqua une vague d'imitations comiques
parmi le peuple des hommes- et femmes-enfants
l'automate hypocrite dit : Je suis un agent de la Paix
cependant qu'il s’avançait vers l’étranger
lequel, sortant des eaux où il s’était rafraîchi
répliqua d'une voix sauvage : Je suis un barbare paisible
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Photo : Riviérette apprivoisée
Cet étranger là ... IL ... ne laisse jamais indifférent.
RépondreSupprimerVos commentaires... cher Melo, ne me laissent jamais indifférent.
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