jeudi 7 juin 2007

JE DEFAIS DES PRUNELAIES


je défais des prunelaies
Oh! Il y en a pavées de dalles
Vous imaginez ce qui se passe quand on hoche les pruniers. . .

j’étais hier à la maison de la Brune
“Le maître de céans n’est pas là.” me dit cette belle fille
C’était le moment de la revenue, quand la bête quitte les bois

j’avais avec moi la corde du vieux puits dont le seau coulait
Le goutte à goutte. . . comment dit-on? La stillation
Le bruit de l’eau qui chutait me rappelait cette douce cotonnerie où je travaillai autrefois
Or on a changé le seau. En guise de représailles, j’ai volé la corde !
Puisez l’eau avec une calebasse si ça vous chante, mais
Depuis le grand schisme d’Occident
Nul n’a crevé dans sa peau autant que moi ;
On m’a forcé à sous-louer une partie de mes terres, bien vrai
C’est la faute de cette fille qui s’est cloîtrée
Après qu’elle eut découvert (et annoncé à sa famille) mon scepticisme

“Allons !” que j’ai dis à la Brune. “Voyons la stratification des tissus de vos organes.”
Elle a crié des trucs. . . ça ferait de la bonne poésie (une pastorale ?)
Oh ! Ses cris faisaient. . .
Comme des égouttements
Comme ces déchirements, quand je vous défais une prunelaie
Vous imaginez ce qui se passe quand on hoche les brunes. . .

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[Picture: Horrible stratification par reading_is_dangerous]

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