je jardine
Des bras par ici
Des cuisses par là
je renoue des rubans
Un intestin que j'avais déroulé
Une langue qui manquait d'exercice
un grand chien dansait dans mes bras
En rêve, c'était moi le « dieu » du tango
Le soleil nous brûlait la peau
un sentier nous mena à une nymphée
Une jolie grotte avec des bassins, des statues, des coussins
Et une princesse qui sentait bon la rose. Elle me demanda :
« pouvez-vous mettre à bout cette terre rebelle ? »
C’était une drôle de question, vu mon métier
Mais cette fille voulait des pommes, des vignes, des tomates
or moi qui danse avec les chiens
Moi, jardinier, je. . . comment vous dire ?
Des bras par ici, des cuisses par là
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[Image : Le Jardinage par reading_is_dangerous]
Splendifique picture !!!
RépondreSupprimeraussi le texte est rudement bien mené, sacré jardinier
maudit que .. GrrRRRr ! je mange ton jardin et me laboure moi-même.
RépondreSupprimercriss, tu clenches toi.
The colors in the picture are sharp and they show a glassy appearance. The most apparent image is that of "dismemberment" (also in the poem: arms and thighs NOT one in the same place); does this mean a "scattering" of loyalties?
RépondreSupprimerThe picture has a surreal quality, reminiscent of Dali.
Splendid work!
~E.
Jardinier... in the garden of the arcane delights ?
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