il a l'habitude, la manie de louer les mérites de l'être suprême à qui il dénie pourtant l'entrée de sa demeure. C’est une façon de tyranniser la raison, la sienne. Ça fait bidon, il en convient, mais il croit que c'est passager
nous l'espérons pour lui. Nous tentons de le soigner au rutabaga mais c’est une triste goutte de plante, dans la mer des choux
il dit : « Il y a des choses que nous ne disons pas, faute de savoir les dire, par où les prendre, comment s'en saisir, par quel mot. Je connais des créatures qui gémissent de ne pas savoir articuler des monstruosités »
des vérités désagréables restent ainsi enfermées. Voilà le grand abus de la science du monde, comme disait Bourdaloue
il dit : « Louons ! Louons la Terre à des moins cons que nous. Nous pourrons facilement vivre sur telle ou telle petite lune. . . séparément. . . Moi, tous les jours, j'aurai à boire du chambertin ; j'aurai à savourer des viandes grasses et cuites sur le gril »
il dit : « Partons ! Sautons sur le vent autan. Il nous portera loin des rois, des croix, des trônes jamais renversés, loin de tout ce qui est fait pour qu'on reste assis, qui fait de nous des culs »
il crie encore : « J'ai l'habitude ! J’ai l'habitude de rester assis chez moi. . . Chez moi ! »
Ce pauvre fou. Chez lui, à cent lieues de la mer, il gribouillait des rimes de poissonnier
nous l'espérons pour lui. Nous tentons de le soigner au rutabaga mais c’est une triste goutte de plante, dans la mer des choux
il dit : « Il y a des choses que nous ne disons pas, faute de savoir les dire, par où les prendre, comment s'en saisir, par quel mot. Je connais des créatures qui gémissent de ne pas savoir articuler des monstruosités »
des vérités désagréables restent ainsi enfermées. Voilà le grand abus de la science du monde, comme disait Bourdaloue
il dit : « Louons ! Louons la Terre à des moins cons que nous. Nous pourrons facilement vivre sur telle ou telle petite lune. . . séparément. . . Moi, tous les jours, j'aurai à boire du chambertin ; j'aurai à savourer des viandes grasses et cuites sur le gril »
il dit : « Partons ! Sautons sur le vent autan. Il nous portera loin des rois, des croix, des trônes jamais renversés, loin de tout ce qui est fait pour qu'on reste assis, qui fait de nous des culs »
il crie encore : « J'ai l'habitude ! J’ai l'habitude de rester assis chez moi. . . Chez moi ! »
Ce pauvre fou. Chez lui, à cent lieues de la mer, il gribouillait des rimes de poissonnier
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[Image: La poissonnerie par reading_is_dangerous]
salut l'ami,
RépondreSupprimerencore un texte super,
et dans ce mélange de sens et d'idées, je crois qu'il y toujours quelque chose à en tirer.
Chaqu'un perçoit à sa manière mais ça fait au moins cogiter et toujours dans la nouveauté qui plus est.
merci en tout cas
What building is this with the dome, my friend? Is this something like the Space Biosphere 2? But you call it the "fish shop," so maybe this is more like a market where people from all walks of life come to take their pick of any fish that they want to buy and take home? (Oh, I do not know what I am talking about, I am so sorry...I am a bit "off" tonight)
RépondreSupprimer/unpleasant truths remain thus locked up/
Yes? There are things that are better left unsaid... they are too horrifying to be mentioned...on the other hand, talking about these unpleasant things have a cathartic effect.
(There is a lot in here that is just beyond the grasp of my simple mind. Maybe I should sleep on this tonight. And then tomorrow I'll come back. Alright?)
~E.
Après avoir dévoré cent
RépondreSupprimerlieus , il morue.
....
Pfff... encore une fausse
rime de poissonnier